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IMAGE : Torii
Un torii est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane.
Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l’accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l’autre sens afin de revenir dans le monde réel. Il n’est pas rare de voir des Japonais contourner un torii lorsqu’ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit.
Torii signifie littéralement «là où sont les oiseaux», mais peut aussi se traduire plus précisément par «perchoir à coq(s)». Lié au mécanisme de la naissance du Soleil, le coq est parfois vénéré dans de grands sanctuaires shintô, dont l’Atsuta-jingū.
On pense que les premiers torii se sont développés au Japon. Des écrits anciens attestent de leur présence au xe siècle. Ils étaient communs dès le milieu de la période Heian.
L’origine des torii semble devoir être rapprochée de celle des torana bouddhistes, en Inde et au Népal. L’usage des torii pourrait s’être développé progressivement. Les sanctuaires devaient initialement être délimités par quatre poteaux, un à chaque angle; une corde tendue entre les poteaux marquait ainsi la limite entre l’emprise sacrée du sanctuaire et l’extérieur. Deux poteaux plus grands ont ensuite été rajoutés au milieu du côté se prêtant le plus à l’accès au sanctuaire; la corde aurait ainsi été rehaussée entre ces deux poteaux, afin de permettre aux prêtres d’entrer (de tels exemples sont encore visibles aujourd’hui, notamment au sanctuaire Ōmiwa-jinja, préfecture de Nara). La corde a été remplacée par un linteau de bois; pour renforcer la structure de l’ensemble, on rajouta un second linteau: on obtient ainsi un shinmei torii de base. La corde tendue entre les quatre poteaux d’angle a également évolué pour devenir, plus communément, une clôture en bois.